equipe-ChimirecLes équipes de Chimirec ont reçu les fabricants membres du groupement peinture carrosserie du Sipev pour faire découvrir le nouveau site industriel du groupe et initier des interactions. Cette visite constructive a expliqué l’action de collecte des déchets du leader sur le secteur de l’après-vente automobile, ses procédés, la réalité et les enjeux dans la filière de la réparation carrosserie. Ces échanges ont mis en évidence la synergie à créer pour optimiser la gestion des déchets dans les carrosseries, dont 1/3 concerne la peinture. Elle commencera par le partage d’information et de bonnes pratiques qui aideront les carrossiers à réduire le coût des déchets et à agir pour la planète. A découvrir prochainement sur la plateforme de la carrosserie durable…

Chimirec, un partenaire sur-mesure pour les carrossiers

Chimirec est un partenaire dimensionné au profil et besoins des ateliers de carrosserie. L’entreprise familiale française, créée par Pierre Fixot, débute son histoire en 1958 avec la collecte des huiles usagées.

65 ans plus tard, le groupe, présidé depuis 1987 par Jean Fixot, fils du fondateur, collecte 95 000 t d’huiles noires sur les 200 000 t produites chaque année en réparation (5 l/véhicule). Il s’est diversifié sur l’élimination des déchets et la récupération des matériaux, est devenu un acteur majeur du marché français et s’est exporté dans 4 pays. Il intervient dans plusieurs secteurs dont les Travaux Publics, l’agriculture, l’industrie, le transport, le poids lourd, la moto et l’automobile où il est leader. Dans l’après-vente automobile, Chimirec compte 25 000 clients parmi les réparateurs, les carrossiers, les centres VHU, les distributeurs, les loueurs…

En France, l’industriel dispose d’une vingtaine de dépôts répartis sur tout le territoire et d’une dizaine de centres de valorisation pour offrir un service de proximité avec sa propre flotte de transporteurs.

La spécificité de Chimirec est de travailler avec les producteurs de petits volumes. Il est taillé pour répondre aux besoins et s’adapter aux contraintes des ateliers de réparation. Une centaine de commerciaux sur le terrain sensibilisent sur la qualité du tri, avec l’objectif de bien former pour ne pas renouveler l’exercice et générer des coûts de prise en charge.

 

La démarche de l’industriel s’effectue en 7 étapes :

  • Un diagnostic déchet est réalisé pour établir une estimation budgétaire
  • La validation technique et commerciale déclenche la création du n° de Certificat d’Acceptation Préalable (CAP) et la demande d’intervention
  • Les contenants vides et étiquetés sont déposés dans l’atelier avec des conseils d’implantation
  • Le producteur entrepose ses déchets dans les contenants appropriés
  • A la collecte, les contenants sont remplacés et les BSD (Bordereau de suivi des déchets) sont édités via la plateforme TRACKDECHET.
  • Les déchets sont regroupés sur l’une des plateformes Chimirec qui réalise un contrôle de conformité, pèse chaque type de déchets et complète la traçabilité (BSD). L’ensemble de ces éléments permet d’émettre la facture. Les déchets sont ensuite triés, prétraités, reconditionnés et temporairement stockés.
  • Ils sont ensuite transférés vers les centres de traitement agréés pour être recyclés, revalorisés en énergie ou en matière première (80%), ou stockés en attente de traitement (spécificité pour l’amiante).

Un mal pour un bien

Contraint d’abandonner son site historique à Dugny (Seine-Saint-Denis) en 2022 en raison du chantier du village des médias pour les Jeux olympiques, Chimirec s’est installé à quelques kilomètres de là, à Aulnay-sous-bois. Le groupe a saisi cette opportunité pour installer des technologies de tri de pointe qui assurent toutes les étapes stratégiques de gestion des déchets. 5 hectares sont dédiés à l’exploitation et le dernier, au siège social. Au total, Chimirec a investi 56 millions d’euros en se dotant de fortes capacités d’extension.

S’il a pris une nouvelle dimension industrielle et quitté son berceau, le groupe Chimirec n’en a pour autant pas oublié ses origines, comme l’indique le joli clin d’œil d’avoir baptisé la rue Pierre Fixot.