À l’heure où les exigences environnementales se renforcent, les ateliers de réparation automobile amorcent une profonde transformation. La pression vient à la fois des clients – particuliers de plus en plus sensibles à l’impact écologique, et professionnels (flottes, loueurs) qui imposent des critères RSE – et du cadre réglementaire (directive CSRD, élargissement des filières REP).

Parmi les changements observés :

  • Une structuration encore inégale de la RSE dans les garages, mais une montée en puissance dans les réseaux.

  • Une professionnalisation de la gestion des déchets avec des outils logistiques, des indicateurs de tri et des partenariats spécialisés.

  • Une attention croissante portée à l’énergie (LED, compresseurs moins énergivores, éco-conduite, récupération d’eau).

  • La montée en puissance de l’économie circulaire via les PIEC, la réutilisation, la réparation plutôt que le remplacement.

  • Le développement d’outils d’évaluation de l’impact environnemental comme l’Eco Repair Score.

Le secteur se structure, se forme, se transforme : la réparation automobile devient un véritable levier d’engagement durable.

Cet article, paru dans le J2R du mois de mai, fait écho à celui publié par le Sipev, qui soutient activement la transition durable des carrossiers.
À lire ou relire : « Le Sipev s’engage aux côtés des carrossiers pour une réparation plus responsable ».