L’emploi constitue la pierre angulaire du Plan de relance économique du Gouvernement français. Au-delà de limiter les dégâts sociaux de la crise économique qui se précise, l’enjeu consiste aussi à ne pas geler l’embauche des jeunes, notamment en alternance.

Présenté le 23 juillet 2020 par le Premier ministre Jean Castex, le « Plan jeunes » bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 6,7 milliards d’euros, qui doit garantir le financement de nouvelles mesures d’aide à l’embauche (prime de 1 000 euros par trimestre pour l’embauche d’un jeune pendant un an maximum) et de 300 000 parcours d’accompagnement vers l’emploi (120 000 contrats aidés PEC-Parcours emploi compétences répartis à parité entre les secteurs marchands et non marchands, 100 000 missions de service civique, 130 000 places en Garantie jeunes ou en Pacea…). Une aide exceptionnelle à l’embauche des jeunes en contrat d’apprentissage et de professionnalisation est également prévue, à hauteur de 5 000 euros pour les moins de 18 ans et de 8 000 euros pour un majeur.

Aligner le dispositif du PIV avec les secteurs clés du plan de relance

Dans le même temps, le PIC (Plan d’investissement dans les compétences), déjà doté de plus de 14 milliards d’euros sur le quinquennat, va être renforcé d’environ 1,6 milliard d’euros afin de financer 200 000 places supplémentaires de formations ciblées sur les métiers dits d’avenir. Dans ce cadre, « 100 000 formations qualifiantes gratuites » vont être ouvertes sur les espaces « Mon compte formation » et envoyées « en push » sur les comptes individuels, a par ailleurs indiqué le cabinet d’Élisabeth Borne, ministre du Travail. L’objectif est de recentrer le PIC par rapport aux principaux secteurs bénéficiaires du plan de relance. Il semble déjà acquis que la rémunération des chômeurs stagiaires de la formation professionnelle sera revalorisée pour un coût de 100 millions d’euros.

Des informations nombreuses et précises sur le Web

Pour y voir plus clair, l’Opco Mobilités a mis en place une série de conférences en ligne, centrées à ce stade sur l’alternance.

« D’une durée de 45 minutes, ces conférences à distance ont pour objectif de présenter aux entreprises ce dispositif de recrutement et de faire découvrir l’offre de services proposée par l’Opco Mobilités », précise un porte-parole du CNPA.

Pour en savoir plus et connaître les dates des sessions organisées pour chaque région, les entreprises intéressées peuvent prendre contact avec la délégation régionale Opco Mobilités dont elles dépendent et/ou consulter ce lien.

Le site internet du GNFA (Groupement national pour la formation automobile) peut également se révéler précieux.
Le site internet dédié au service public propose aussi une synthèse pertinente des nouveaux dispositifs en place.

Source : Décision Atelier