En 2019, l’Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA) lançait une réflexion
approfondie sur la notion d’expériences suite aux problématiques de recrutement, notamment de profils expérimentés, exprimées par les entreprises du secteur carrosserie-peinture.

À partir de ce constat, l’Anfa a lancé un plan d’action en 3 volets :

  • La conception et l’expérimentation d’un parcours visant l’acquisition des compétences jugées comme prioritaires vis-à-vis des besoins des entreprises du secteur.
  • Un projet de Charte Entreprise et de formation de tuteur conçu spécifiquement pour les métiers de la carrosserie.
  • La rénovation des diplômes de la filière carrosserie-peinture (Bac pro et CAP).

3 enquêtes ont été publiées suite à ce plan recherche-action :

Cette dernière enquête analyse qualitativement les modes et conditions de vie et d’apprentissage de ces adolescents-élèves-apprentis. Elle donne la parole à des jeunes inscrits en seconde année de CAP réparation des carrosseries et à des encadrants de CFA.

Si la qualité du parcours de formation dépend des modalités d’encadrement et des pratiques pédagogiques, entre aussi en compte l’environnement matériel et les conditions psychosociales. « Apprendre est objectivement fatigant. Dans le cas des jeunes, ce fait est accru par leurs préoccupations et leur mode de vie qui n’est pas toujours en adéquation avec les exigences du travail et peut ainsi expliquer le décalage avec les attentes des recruteurs. Il faut aussi prendre en compte des paramètres tels que le logement ou la mobilité, qui peuvent constituer des freins périphériques à l’apprentissage ou à l’accès à l’emploi », remarquent Marion Vidal et Patrick Mayen, chercheur en didactique professionnelle.